
La partie active de la prêle renferme des saponosides et des sels de potassium. Mais c’est son extraordinaire richesse en silicium, en potassium et en oligo-éléments qui ont permis de mieux comprendre les mécanismes d’action de la plante.
La prêle stimule la synthèse du collagène contenu dans les tissus osseux et conjonctif, ce qui favorise la reconstitution des cartilages au cours des maladies articulaires (rhumatisme, arthrose). La silice facilite également la consolidation des fractures.
La plante améliore sensiblement la souplesse des tendons et aide à leur protection lors d’efforts sportif soutenus. Elle améliore l’élasticité de la peau : on peut l’utiliser pour prévenir les vergetures, ou encore retarder l’apparition des rides. Peau plus ferme mais aussi chevelure plus dense !
Enfin la plante a également un action diurétique. Elle est donc indiquée dans les cas d’obésité par rétention d’eau, par exemple.
Il faut bien utiliser la prêle des champs sans la confondre car les espèces voisines comme Equisetum palustre peuvent être toxiques. De plus, la prêle est toxique chez les herbivores comme le cheval !
Attention cette plante est déconseillée chez les personnes trop minces ou ayant tendance à perdre facilement du poids.
Comment l’utiliser
La posologie conseillée est de 2 à 4 gélules par jour (20 jours par mois) pour l’adulte, et 1 gélule par jour pour l’enfant.
Elle peut être associée à d’autres plantes reminéralisantes comme les parties aériennes de l’ortie ou la tige de bambou.